L'urologue et homme politique Bernard Debré

L’enfance de Bernard Debré

Bernard Debré est né le 30 septembre 1944 à Toulouse. Il est le petit-fils de Robert Debré, un médecin pionnier de la pédiatrie et résistant durant la Seconde Guerre Mondiale. Il est également, le fils de Michel Debré étant le premier à avoir exercé la fonction de Premier ministre de la Ve République, du 8 janvier 1959 au 14 avril 1962, au côté du Général de Gaulle. Bernard Debré deviendra le père de quatre enfants.

Son démarrage dans la vie active

En 1980, Bernard Debré commence par exercer le métier de professeur des universités praticien hospitalier. En 1990, il devient chef du service d'urologie à l'hôpital Cochin. Puis, membre de la Société française de chirurgie, des sociétés française, européenne et internationale d'urologie.

En septembre 1992, son service opère le président François Mitterrand, par le professeur Adolphe Steg.

Entre 1986 et 1988, Bernard fait partie du membre du Comité consultatif national d'éthique, sur nomination de Jacques Chirac. Il est à nouveau membre de mars 2008 à sa mort en 2020, sur nomination cette fois-ci de Nicolas Sarkozy. 

En octobre 2010, il intègre l’académie des sciences d’outre-mer.

Sa carrière dans la politique

Bernard Debré officialise son démarrage dans la vie politique en devenant conseiller municipal en 1989 de sa ville d’Amboise pour devenir par la suite maire de cette dernière de 1992 à 2001. Il devient également entre 1992 et 1994, membre du Conseil général d'Indre-et-Loire, vice-président du Conseil général d'Indre-et-Loire. Entre 1986 et 1994, il devient député d'Indre-et-Loire, et s’inscrit dans le groupe du  Rassemblement pour la République.

Il devient ensuite, ministre de la Coopération du gouvernement Édouard Balladur de 1994 à 1995. 

Entre 2004 et 2017, il devient député de la 15ème circonscription de Paris à la suite de sa candidature à l'élection législative partielle des 20 et 27 juin 2004.

Une fois élu, il s'inscrit au groupe UDF à l'Assemblée nationale comme apparenté, puis change de camp, en passant à l'UMP, toujours comme apparenté.

En 2007, il est réélu et adhère pleinement au groupe UMP, sans être toutefois encarté dans ce parti. Bernard ne se représente pas aux élections législatives en 2017.

En 2005, il annonce qu'il souhaitait rejoindre totalement l'UMP, auquel il est apparenté à l'Assemblée nationale.

Peu de temps après, il créera l'association « Pour Paris », dans l’objectif de préparer sa candidature pour le scrutin municipal de 2008.

À la veille des élections municipales, il conteste toujours le leadership de l'opposition à Françoise de Panafieu qui a été désignée comme étant la tête de liste par les militants, tout comme le député Pierre Lellouche, qui lui était arrivé avant-dernier aux primaires de l'UMP.

Cependant, Bernard Debré déclare être ouvert à la négociation pour laisser la place à la députée-maire du 17ème.

Après s’être réellement projeté à l’envie de devenir maire de Paris, puis maire du 16e arrondissement, Bernard se classe que troisième sur la liste UMP de ce même arrondissement, et, à l'issue du scrutin, devient finalement, conseiller de Paris et conseiller d'arrondissement.

En 2014, il candidate à la mairie du 17e arrondissement de Paris. Un accord est finalement trouvé avec la maire sortante, Brigitte Kuster et il figure en deuxième position sur sa liste. Il est donc réélu conseiller de Paris.

D’autres engagements

Il est invité à participer quelques fois à l'émission Les Grandes Gueules sur RMC. Il intervient aussi dans l’émission Culture et dépendances de Franz-Olivier Giesbert sur France 3.

Il écrit régulièrement dans l'hebdomadaire Valeurs actuelles.

Il est l'un des trente-cinq membres signataires de la charte fondatrice de la Droite populaire, collectif parlementaire qu'il finira par quitter.

Il est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages se répartissant entre la médecine, la pharmacologie, la philosophie et deux études sur le Rwanda dans lesquelles il tente de réhabiliter l'image de la France au sujet du génocide des Tutsis.

En 2014, Bernard et l’auteur Philippe Even furent interdits d'exercer la médecine pendant un an, dont six mois avec sursis, pour avoir écrit un livre sur le Guide des 4 000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux, publié en 2012. Le 8 décembre 2015, la chambre disciplinaire nationale de l'ordre des médecins va lever cette interdiction.

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